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La configuration d’un serveur virtuel avec DigitalOcean peut sembler intimidante, surtout si vous n’avez jamais utilisé de fournisseur d’hébergement cloud. Impossible de compter sur l’assistance de DigitalOcean : les agents sont très longs à répondre et apportent rarement des réponses utiles. Pour aggraver les choses, une grande partie de la documentation en ligne de DigitalOcean semble obsolète. Et le service clientèle ainsi que les tutoriels ne sont pas disponibles en français, uniquement en anglais.
Cela dit, la configuration d’un VPS DigitalOcean n’est pas si difficile. D’ailleurs, une grande partie du processus est automatisée pour vous. En suivant quelques étapes simples, vous pourrez avoir un nouveau site WordPress opérationnel en une heure ou deux.
Ce guide vous explique comment créer un « Droplet » (VPS) avec DigitalOcean et installer le logiciel nécessaire pour l’hébergement Web. Je me penche également sur l’installation et la configuration de WordPress. C’est suffisamment simple pour être à la portée d’un débutant. Allons-y !
Les Droplets de DigitalOcean se présentent comme une ardoise vierge. Vous pouvez les utiliser à des fins très diverses, pas seulement pour l’hébergement Web. Par conséquent, nous devrons installer les éléments nécessaires à l’hébergement Web. Heureusement, presque tout cela est géré pour vous dans le cadre d’un processus de configuration automatique.
Vous trouverez ci-dessous le logiciel que nous allons installer et utiliser dans ce guide :
Ubuntu 20.04
WordPress 5.8
Apache 2.4.41
MySQL 8.0.21
PHP 8.0
Fail2ban 0.11.1
Suffixe 3.4.10
Certbot 0.40.0
Comment créer un Droplet ?
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Créez un compte DigitalOcean pour commencer. Vous pouvez en créer un gratuitement, mais vous devrez tout de même saisir les détails de votre carte de paiement.
Un essai gratuit est disponible, qui vous permet d’essayer DigitalOcean pendant 60 jours sans engagement. Vous obtiendrez 100 $ (soit environ 90 €) en crédit gratuit1, ce qui est amplement suffisant pour héberger un site WordPress de base.
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DigitalOcean offre une variété de modalités d’inscription. Vous pouvez utiliser un compte Google ou GitHub pour simplifier le processus, ou simplement utiliser une adresse e-mail. Si vous choisissez cette dernière, vous devrez renseigner votre adresse e-mail, votre nom et un mot de passe. Vous devrez confirmer votre adresse e-mail via un e-mail de vérification.
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À partir de là, vous devrez fournir un mode de paiement, qui sera utilisé pour vous identifier. Vous pouvez choisir d’ajouter une carte ou de prépayer une somme modique avec PayPal, qui peut ensuite être créditée sur les futures factures d’hébergement.
Si vous optez pour le paiement par carte, des frais d’autorisation temporaire peuvent apparaître sur votre relevé bancaire, mais aucun frais ne sera prélevé. Cela permet simplement de vérifier votre compte bancaire.
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Maintenant que nous avons terminé la création de compte, nous pouvons passer aux choses plus amusantes. Lors de la première connexion, DigitalOcean affichera un écran de configuration rapide et facile pour une variété de cas d’utilisation différents. Vous verrez une option d’hébergement de site Web : cliquez dessus pour commencer.
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Ensuite, vous verrez un écran avec certaines configurations d’hébergement Web courantes. Pour les besoins de ce guide, nous choisirons de déployer un serveur WordPress.
Quel forfait et centre de données choisir ?
À présent, vous serez redirigé(e) vers un écran où vous pourrez configurer votre VPS. Les VPS DigitalOcean sont appelés Droplets. Pour initier le processus, vous devrez choisir un forfait Droplet.
1Pour un nouveau site WordPress, l’option la moins chère offre juste assez de ressources. Vous pouvez facilement passer à un meilleur forfait à tout moment.
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Ensuite, vous devrez choisir un centre de données. Pour de meilleurs résultats, essayez d’en sélectionner un aussi proche que possible de la majorité de votre public cible. Cela minimisera la latence et garantira des performances optimisées.
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Enfin, il vous faudra créer un mot de passe root (racine). Cela vous permettra d’accéder à votre Droplet en tant qu’utilisateur root, pour un accès illimité à toutes les commandes et tous les fichiers.
Il est important de définir un mot de passe root sécurisé. Abstenez-vous de choisir un mot de passe simple et facile à deviner pour qu’il soit plus facile à mémoriser. Et n’oubliez pas de noter immédiatement le mot de passe choisi, car vous ne recevrez pas d’e-mail de confirmation contenant votre mot de passe root.
Ensuite, vous pouvez appuyer sur Create Droplet (Créer le Droplet).
Quelles options supplémentaires dois-je choisir ?
Vous allez maintenant être redirigé(e) vers le tableau de bord DigitalOcean qui, soit dit en passant, est uniquement disponible en anglais. Un projet sera créé automatiquement et votre Droplet y sera placé. Les projets DigitalOcean sont strictement à des fins d’organisation. Vous pouvez le renommer si vous le souhaitez, ou le laisser tel quel pour l’instant.
Le déploiement de votre Droplet peut prendre une minute ou deux, et vous pouvez suivre le processus via une barre de progression. Une fois le déploiement terminé, votre nouveau Droplet devrait être prêt à être configuré. Toutefois, avant de vous lancer, il est judicieux de jeter un œil aux paramètres.
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Pour cela, cliquez sur le nom de votre Droplet sur la page d’accueil du tableau de bord.
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Vous serez redirigé(e) vers un écran avec une longue liste de paramètres dans une barre latérale sur la gauche. Cet espace vous permet de contrôler et d’affiner de nombreux aspects de votre serveur. Vous pourrez également ajouter des services supplémentaires susceptibles d’améliorer la fiabilité, la sécurité et les performances de votre Droplet.
1Il est judicieux d’activer les sauvegardes. Ce service offre un instantané hebdomadaire automatique de l’ensemble de votre serveur. Même si je ne vous conseille pas de compter uniquement sur cette solution de sauvegarde, elle est bon marché et offre une certaine protection contre la perte de données.
Si vous souhaitez activer ce service, il vous suffit de cliquer sur Backups (Sauvegardes)à gauche, suivi du bouton Enable Backups (Activer les sauvegardes).DigitalOcean affichera alors la date et l’heure de votre première sauvegarde planifiée. Vous pourrez ensuite accéder à vos sauvegardes à partir de ce même menu une fois que votre site sera opérationnel.
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DigitalOcean propose également une variété d’autres fonctionnalités facultatives. Vous pouvez activer gratuitement des métriques supplémentaires et alertes configurables pour votre Droplet, ce qui vous permet de suivre plus en détail l’utilisation des ressources et le trafic global. Vous pouvez également opter pour une adresse IPv6, qui offre une sécurité renforcée et un routage plus efficace.
La mise en œuvre de ces options supplémentaires n’est pas simple, car vous devrez utiliser SSH et la ligne de commande.
Même si les guides fournis par DigitalOcean pour la mise en œuvre de ces fonctionnalités sont rapides et faciles à suivre, vous souhaiterez peut-être attendre d’avoir terminé la configuration de WordPress et de vous être entraîné(e) avec un client SSH avant de vous lancer.
Renommez votre Droplet et vérifiez la page d’espace réservé
Bien qu’il n’y ait rien de mal à conserver le nom généré automatiquement, vous aurez peut-être envie de donner un nom plus facile à identifier à votre Droplet. Pour ce faire, cliquez sur le nom actuel de votre Droplet en haut de ses paramètres. Saisissez un nouveau nom, puis cliquez sur la coche bleue pour confirmer.
1Vous pouvez nommer votre Droplet comme bon vous semble, mais les espaces, caractères spéciaux et la plupart des signes de ponctuation ne sont pas autorisés. Vous pouvez toutefois utiliser des traits d’union.
À présent que votre Droplet est configuré, vous devrez tester son bon fonctionnement. Pour ce faire, vous pouvez accéder à son adresse IP. Si tout se passe comme prévu, l’adresse IP doit renvoyer une page d’espace réservé DigitalOcean.
1L’adresse IP de votre Droplet se trouve dans ses paramètres ou sur la page d’accueil du tableau de bord. Survolez l’adresse IP pour révéler une commande « Copier », qui accélérera les choses. Ensuite, il vous suffit de coller cette adresse dans le navigateur Web de votre choix.
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Cet écran s’affichera, confirmant que le Droplet est correctement configuré et fonctionne. Il ne vous reste plus qu’à configurer WordPress !
Configuration de WordPress
Bien que WordPress soit installé sur notre Droplet, il n’est pas encore configuré ni prêt à être utilisé. Afin de terminer la configuration de WordPress,vous devrez utiliser un client SSH pour vous connecter à votre Droplet. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas aussi difficile qu’il y paraît. Suivez mon guide simple ci-dessous pour le faire en un clin d’œil, ou presque.
Qu’est-ce qu’un client SSH et lequel dois-je utiliser ?
Un client SSH permet de se connecter à distance à une machine Linux (comme votre Droplet) et de la contrôler via la ligne de commande. Ces clients incluent généralement des interfaces graphiques simples.
Les options les plus populaires sont OpenSSH, intégré à Windows, et PuTTY, facile à utiliser et téléchargeable gratuitement pour Windows et MacOS.
Dans le cadre de tutoriel, j’ai opté pour PuTTY. Il offre une configuration simple et une interface utilisateur conviviale qui permet d’enregistrer les paramètres pour les connexions ultérieures. Il peut gérer presque tout ce que vous souhaitez, et il répond très bien à nos besoins.
Si les processus de configuration varient selon le client SSH, les commandes que vous saisirez seront identiques. Si vous choisissez un autre client, vous pouvez ignorer le guide de configuration PuTTY ci-dessous.
Comment activer la configuration de WordPress avec la ligne de commande
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Pour commencer, vous devrez installer le client PuTTY, que vous pouvez télécharger gratuitement sur le site officiel. Vous devriez voir un lien pour télécharger le client en haut de la page d’accueil.
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Vous serez redirigé(e) vers un écran avec une liste de téléchargements. Étant donné que la plupart des utilisateurs d’ordinateurs utilisent des systèmes Windows 64 bits, vous devrez probablement sélectionner la première option. Téléchargez le programme d’installation approprié et exécutez-le pour terminer l’installation du client PuTTY.
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Vous pourrez maintenant ouvrir le client PuTTY pour la première fois. Avant de commencer à l’utiliser, vous devrez le configurer pour qu’il fonctionne avec votre DigitalOcean Droplet. Pour commencer, saisissez l’adresse IP de votre Droplet en haut de l’écran Session. Vous devrez également vous assurer que votre type de connexion est « SSH » et que le port est défini sur « 22 ».
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Une fois cela fait, accédez à l’écran « SSH » dans le menu le plus à gauche. Vous devrez vérifier que vous utilisez le bon protocole SSH. « 2 » devrait déjà être sélectionné, mais dans le cas contraire, choisissez cette option.
1Ensuite, définissez votre nom d’utilisateur de connexion sur « root ». Cela vous évitera une étape supplémentaire lors de la connexion à votre Droplet. Vous pouvez le faire sur l’écran « Data » (données) situé dans le menu principal.
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Enfin, revenez à l’écran « Session ». Vous pouvez y enregistrer vos paramètres pour cette session pour éviter d’avoir à les ressaisir à chaque fois que vous souhaitez vous reconnecter à votre Droplet. Donnez un nom à votre session, puis cliquez sur Save (Enregistrer). Votre session apparaîtra alors dans la liste. Si vous souhaitez réutiliser ces paramètres ultérieurement, cliquez sur votre session enregistrée dans la liste, puis sur Load (Charger).
Vous êtes enfin prêt(e) à vous connecter ! Appuyez sur le bouton Open (Ouvrir)en bas de la fenêtre pour lancer la connexion.
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Lors de l’ouverture d’une connexion à votre Droplet pour la première fois, vous recevrez un avertissement de sécurité. Il apparaitra à chaque fois que vous ouvrez une connexion vers un nouvel emplacement pour vérifier que le serveur auquel vous vous connectez est sécurisé. Le cas échéant, appuyez sur Accept (Accepter)pour continuer.
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Une fenêtre de ligne de commande s’affichera. Un mot de passe vous sera demandé : il s’agira du mot de passe « root » que vous avez défini lors de la création de votre Droplet.
Il convient de noter que les caractères que vous saisissez n’apparaîtront pas dans la ligne de commande. Il s’agit d’une mesure de sécurité pour garantir que votre mot de passe ne soit pas lisible par des tiers. Vous aurez peut-être l’impression que rien ne se passe, mais vos saisies fonctionnent.
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Une fois que vous aurez saisi votre mot de passe, appuyez sur la touche Entrée. Si vous l’avez saisi avec succès, félicitations ! Vous êtes maintenant connecté(e) à votre Droplet en tant qu’utilisateur root. Vous serez accueilli(e) dans le Droplet WordPress en un clic de DigitalOcean, où vous pourrez commencer à configurer WordPress.
Mais il vous reste encore à connecter un nom de domaine à votre Droplet. Nous allons nous en occuper maintenant, et vous pouvez fermer la connexion SSH pour l’instant.
Connectez un nom de domaine
Pour aller plus loin, vous aurez besoin d’un nom de domaine actif. Si vous n’en avez pas encore enregistré, faites-le maintenant.
J’utiliserai un nom de domaine enregistré auprès d’Hostinger1, qui affiche des prix inférieurs à la plupart des extensions de noms de domaine populaires, ainsi qu’une gestion DNS facile. Quel que soit le registraire utilisé, le processus devrait être relativement similaire.
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Tout d’abord, connectez-vous à votre registraire de domaine et localisez les paramètres de ce dernier. Si vous utilisez Hostinger, vous les trouverez facilement lorsque vous vous connectez. Il vous suffit de cliquer sur le bouton Manage (Gérer)à côté du domaine que vous souhaitez utiliser.
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Trouvez la section des serveurs de noms et cliquez sur le lien Change (Changer) pour les modifier.
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Ces derniers doivent être remplacés par les serveurs de noms de DigitalOcean, à savoir : ns1.digitalocean.com, ns2.digitalocean.com et ns3.digitalocean.com. Cela pointera votre nom de domaine vers les serveurs de DigitalOcean.
Si cela est fait correctement, vos serveurs de noms devraient ressembler à l’exemple de la capture d’écran ci-dessus. Cliquez sur Save (Enregistrer)pour confirmer les modifications. Gardez à l’esprit que les changements de serveur de noms peuvent prendre un certain temps. S’ils sont parfois instantanés, ils prennent généralement environ une heure, voire quelques jours. Je vous conseille donc de patienter une heure ou deux avant de tenter les étapes restantes.
Une fois que vous avez patienté un certain temps pour le changement du paramètre du serveur de noms, vous devrez configurer votre DNS. Vous devrez le faire avec DigitalOcean, pas avec votre registraire de domaine. En effet, étant donné que vous utilisez les serveurs de noms de DigitalOcean, votre DNS y est maintenant géré.
Heureusement, DigitalOcean offre une gestion DNS simple pour les noms de domaine, même s’ils sont enregistrés ailleurs.
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Revenez à votre tableau de bord DigitalOcean. Cliquez sur Networking (Réseau)dans le menu le plus à gauche, suivi de Domains en haut. Vous devrez saisir votre nom de domaine sans le « www. ». Par exemple, j’ai saisi « awesomefool.com ». Cliquez ensuite sur Add Domain (Ajouter un domaine).
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À présent, il nous faut ajouter quelques enregistrements DNS. Ces derniers connectent votre nom de domaine à l’adresse IP de votre Droplet. Le premier enregistrement que vous devrez ajouter est un enregistrement « A ». Pour ce faire, cliquez sur l’option A en haut de l’écran.Dans le champ Hostname (nom d’hôte), vous pouvez simplement saisir le symbole « @ ». Cela représente votre domaine racine : votre nom de domaine et l’extension choisie, sans préfixes ni sous-domaines. Dans mon cas, le domaine racine est « awesomefool.com ».
Dans le champ Will Direct To (Redirigera vers), vous pouvez utiliser le menu déroulant pour sélectionner votre Droplet. La case « TTL » peut être laissée à sa valeur par défaut. À présent, cliquez sur le bouton Create Record (Créer un enregistrement). Votre domaine racine pointera alors vers l’adresse IP de votre Droplet, permettant aux visiteurs de l’utiliser pour accéder à votre site.
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Vous aurez uniquement besoin d’ajouter un autre enregistrement DNS. Cliquez sur l’option Cname en haut. Dans la section Hostname (nom d’hôte), saisissez le préfixe « www. », puis dans le champ Is An Alias Of (Est un alias de), saisissez le symbole « @ ». Vous pouvez maintenant cliquer une dernière fois sur le bouton Create Record (Créer un enregistrement).
Cette étape garantit simplement que les visiteurs qui accèdent à votre domaine avec le préfixe « www. » seront correctement redirigés vers la bonne adresse IP. Une fois cela fait, vous pouvez retourner en toute sécurité à la page d’accueil du tableau de bord DigitalOcean.
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Vos paramètres DNS sont terminés ! Vous devriez pouvoir voir votre domaine sur la page d’accueil du tableau de bord, avec les enregistrements ajoutés. Vous devrez peut-être en ajouter d’autres à l’avenir si vous souhaitez créer un sous-domaine, une adresse IPv6 ou un serveur de messagerie, mais pour l’instant, cela fera parfaitement l’affaire.
Terminez la configuration de WordPress et connectez-vous au tableau de bord
Maintenant que votre domaine et vos paramètres DNS sont en ordre, vous pouvez commencer à configurer votre installation WordPress. Ouvrez une connexion SSH à votre Droplet avec PuTTY, comme vous l’avez fait précédemment. Si vous avez enregistré votre session, vous pouvez charger le profil de ladite session.
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Saisissez votre mot de passe root pour vous connecter en tant qu’utilisateur root. Il vous sera ensuite demandé de renseigner un nom de domaine. Saisissez votre domaine sans le préfixe « www. » et appuyez sur la touche Entrée.1
Vous devrez ensuite définir une adresse e-mail, un nom d’utilisateur, un mot de passe et un titre de site Web. Vous utiliserez ces informations pour vous connecter au tableau de bord WordPress ultérieurement, alors assurez-vous de les noter. Remplissez toutes ces informations, puis tapez sur « Y » suivi de la touche Entrée pour confirmer.
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Ensuite, il vous sera demandé si vous souhaitez utiliser Let’s Encrypt pour configurer le SSL pour votre site. Je vous conseille vivement d’ajouter le SSL dès maintenant, car cela renforcera la sécurité et la crédibilité de votre site gratuitement. Si vous refusez, vous devrez ajouter le SSL manuellement plus tard.
Tapez « Y » pour accepter ou « N » pour refuser. Si vous acceptez, vous devrez accepter les conditions générales de Let’s Encrypt. Vous pouvez le faire en tapant « A ».
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Si vous avez décidé d’ajouter le SSL, il vous sera demandé si vous souhaitez partager votre adresse e-mail avec l’Electronic Frontier Foundation, un partenaire de Let’s Encrypt. Vous pouvez refuser en tapant « N ».
Pour finaliser la configuration SSL, il vous sera demandé pour quels noms de domaine vous souhaitez activer HTTPS. Vous verrez probablement deux options : l’une pour votre domaine racine et l’autre pour votre nom de domaine avec le préfixe « www. ».
Laissez la saisie vide et appuyez sur la touche Entrée. Cela configurera le SSL pour toutes les options.
1Après un certain temps, vous devriez voir que le processus d’installation de WordPress est enfin terminé ! Pour confirmer, vous pouvez saisir votre nom de domaine dans le navigateur Web de votre choix. S’il renvoie un site WordPress de base avec le texte du modèle « Hello World », tout fonctionne !
Si vous voyez toujours la page d’espace réservé, ne vous inquiétez pas : ces modifications peuvent mettre un certain temps à apparaître. Vous pouvez essayer de supprimer le cache et les cookies de votre navigateur.
Configurez votre site
Il ne vous reste plus qu’à créer votre site ! Pour vous connecter à votre tableau de bord WordPress, saisissez simplement votre domaine dans le navigateur de votre choix, et ajoutez « /wp-admin » à la fin de l’URL. Par exemple, le mien serait « www.awesomefool.com/wp-admin ».
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Cela devrait vous mener directement à la page de connexion de WordPress. Saisissez le nom d’utilisateur et le mot de passe que vous avez définis lors de l’installation de WordPress pour continuer.
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Félicitations ! Vous devriez vous trouver sur le tableau de bord WordPress, où vous pouvez librement commencer à créer des pages, installer des plugins, etc.
Vous remarquerez peut-être qu’un plugin est déjà installé. Il s’agit du plugin WP fail2ban, une défense efficace contre les attaques par force brute qui est automatiquement installée par le programme d’installation de DigitalOcean WordPress. Je vous conseille d’installer d’autres plugins de sécurité et des solutions de sauvegarde pour renforcer la protection de votre site et de vos données.
Y a-t-il autre chose à savoir ?
À partir de là, vous pouvez créer le site de votre choix, qu’il s’agisse d’un blog, d’une landing page pour vos activités freelance ou d’un site e-commerce.
En fonction de vos besoins, vous souhaiterez peut-être activer certaines des options supplémentaires proposées par DigitalOcean1, notamment des métriques avancées ou une adresse IPv6. Les deux requièrent une connexion à votre Droplet via SSH, mais DigitalOcean dispose d’une documentation complète pour vous guider.
Souvenez-vous de maintenir WordPress régulièrement. Gardez tous les plugins et thèmes à jour, ainsi que votre logiciel de base. En outre, je vous conseille de prévoir une solution de sauvegarde robuste, car vous n’avez sans doute pas envie de perdre vos données après tout ce travail acharné.
C’est fait ? Alors il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance, à vous et à votre site WordPress !
FAQ
Qu’est-ce qu’un VPS ?
Un VPS est un serveur virtuel qui vous offre une partie dédiée des ressources d’un serveur. Les DigitalOcean VPS utilisent la technologie cloud et sont connus sous le nom de « Droplets ». DigitalOcean offre une plate-forme de qualité supérieure, et en tant que telle, elle est relativement chère. Vous pouvez consulter notre liste des meilleurs services d’hébergement Web en 2024 pour des alternatives moins couteuses.
Quel est le prix d’un VPS DigitalOcean ?
L’utilisation d’un Droplet est facturée à l’heure. Tous les frais encourus sont rassemblés dans une facture mensuelle. Le Basic Droplet offre plus qu’assez de ressources pour un site WordPress simple, et est relativement facile à configurer.
DigitalOcean propose-t-il un essai gratuit ?
DigitalOcean propose un essai gratuit de 60 jours avec un crédit de 100 $ (soit environ 90 €) pour essayer le service à votre guise. Toutefois, il n’offre aucune garantie de remboursement. Si vous faites vos premiers pas dans le monde de l’hébergement Web, nous vous invitions à consulter notre guide complet pour lancer votre premier site Web.
Puis-je installer WordPress avec NGINX sur DigitalOcean ?
Bien que mon tutoriel soit axé sur une pile LAMP, il est possible d’installer WordPress avec une pile LEMP si vous préférez utiliser NGINX. Cependant, de nombreux utilisateurs de DigitalOcean ont rencontré des problèmes avec cette configuration. Vous pouvez essayer Cloudways1, un service d’hébergement géré avec un essai gratuit qui offre une installation facile d’une pile LEMP sur un Droplet DigitalOcean.
Ryan est un rédacteur en freelance et passe la plupart de son temps à s’occuper de son site web, pour qu’il réponde à ses critères stricts. Il adore tester de nouveaux services d’hébergement et créateurs de sites, pour aider les utilisateurs à trouver les produits offrant le meilleur rapport qualité prix. Quand il n’écrit pas, il est généralement devant un jeu vidéo, sauf si son chat est allongé sur le clavier, ce qui arrive malheureusement très souvent.
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